Anime; dessins animés érotiques
Quand Sister était enfant, il n’y a pas très longtemps, elle avait une obsession sur tout ce qui était animation, dessins, action et violence. Au fur et à mesure que passa le temps, je me suis intéressé de plus en plus pour le manga, maintenant très industrielle, très genre, appelle le comme tu voudras, mais il y avait quelque chose dans ses dessins aux yeux gigantesques qui m’interpellaient.
C’est avec Gigi que tout commença. Une fille mince qui, avec une baguette magique, changeait de tenue en un battement de cils. La petite taille de ses vêtements et le second extrait où on la voit nue, à la télévision, ont commencé à me rendre nerveuse. Quel était ce type d’érotisme que je découvrais, à 12 ans, dans ses dessins où je voyais mon propre corps que je commençais à rencontrer en me regardant dans ma chambre, tournant comme une folle, en espérant que mes habits se changent comme ceux de Gigi, et de sortir pour conquérir le monde.
Il y avait aussi Candy, une hystérique qui chauffait deux garçons et qui se chauffai toute seule dans la confusion de ces jeux de pre-adolescente, sans savoir avec qui rester. Ses yeux immenses et ses cheveux blonds tremblaient devant beaucoup de jeunes garçons, qui rappelle le trouble des Japonais face à l’Occident : il y a dans le manga un effort pour rompre les frontières d’identité, et peut-être conquérir depuis ses productions apocalyptiques, je pense à Akira par exemple. L’espace si marqué que l’informatique et la télévision gagnent, depuis plus de 50 ans, discrimine à l’est en le positionnant, comme toujours, dans une sorte d’exotisme. Ce qui est sûr est que d’exotisme, l’Orient n’a plus rien.
Ranma ½ fut ce qui m’arriva de mieux étant enfant. Notre bien-aimé/e Ranma, chaque fois qu’elle touche de l’eau froide, se convertit en mines dangereuses femme super sexy et à chaque fois qu’elle tombe dans l’eau chaude, elle se convertit en jeune homme. Ainsi, à 14 ans, et un peu plus curieuse, je commençais à me donner des douches froides quand il n’y avait personne à la maison, je m’étais les habits de mon frère, me coiffait les cheveux, je les attachais, je me mettais une barbe postiche pour me rende compte que tout cela était vu comme une identité sexuelle mal construite, la famille n’aidant pas, la société non plus.
Le manga a été une révélation. Si pour toi Star Wars de fait croire que la force existe et à toutes ces poubelles d’auto aide et de christianisme déguisé, pour moi, Ranma 1/2 m’a dit dès toute petite qu’il était bon d’être différente, sexuelle et osée. J’assume complètement ma bisexualité dès 17 ans et depuis ce moment, je continue à vivre comme un manga. Je suis intéressée maintenant par le Hentai, dont vous avez sûrement vu mile dessins animés pornos de filles chaudes en petite jupe et petits cris qui paraissent des ouragans de plaisir d’éther. J’ai toujours été comme ça et le suis maintenant.
SISTER RAY
Car chaque année je vais au festival de manga, ma collection augmente, il y a par ici tant de gens préoccupés par le Hentai que je te recommande de te trouver logement Barcelone et de chercher un peu. Si tu viens par ici et six mois de prendre par la main, ou par la les, selon ce qu’ils veulent plus, pour que cette ville satisfasse tous tes caprices.
Traduit par: osito
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