Away We Go. Le dernier film de Sam Mendes.
Si tu as la bougeotte et que tu aime visiter le monde… Si tu ne trouve pas ton lieu et qu’aucun lieu ne te trouve nécessaire… Ce film est peut-être pour toi, peut-être que cette fois Sam Mendes s’adresse à toi. Le dernier film du réalisateur qui se tien en équilibre sur la fine ligne entre le cinéma indépendant américain et les productions hollywoodiennes et qui à apporté beaucoup de récompenses à ces deux extrêmes, arrive enfin en Italie avec presque deux ans de retard.
Il est difficile d’oublier Américan Beauty et tous les prix qu’il a obtenu. Oublier que ce n’est pas seulement le produit de ses qualités comme réalisateur, mais aussi grâce aux dons, aujourd’hui super reconnu, de l’excellent scénariste Alan Ball. Mais la vie continue et la filmographie de ce réalisateur aussi, en offrant quelques bons films. Films comme les chemins de la perdition, son second film le plus primé, dans lequel joue Tom Hanks et Paul Newman. Acteurs mondialement connus qu’il n’a pas utilisé cette fois ci, pariant sur la discrétion et la simplicité dans son ensemble, mais sans mettre de coté l’actuation de ses deux acteurs principaux : John Krasinski y Maya Rudolph.
Si American Beauty était dédié à la classe bourgeoise qui se rapprochant de la vieillesse se pose des questions sur leurs vie, et Revolutionary Road à la jeunesse ayant de grands projets et finissent par se contenter d’une vie familiale bourgeoise. Away We Go continu le thème générationnel mais d’un point de vu plus moderne et innovant. Il le fait dirigeant l’objectif sur un couple non consolidé, dont le problème semble être le lieu, le lieu pour pouvoir former une famille. Un lieu qui sert d’excuse pour faire un parcours de reconnaissance dans les relations de couple, et en même temps parcourir et découvrir physiquement le pays. De telle façon qu’il parait autant nécessaire de sortir du propre pays, Etats Unis, comme de sortir de soi-même. Il s’agit donc d’une recherche intéressante pendant laquelle on découvre des clichés amusants sur divers Etats, avec un objectif plus profond et plus difficile, qui est la recherche de sa propre identité.
Sonia Teruel
Si tu n’as pas encore vu ce film, loue un des appartements à Rome et ne manques pas une partie essentielle de la filmographie de l’un des réalisateur les plus intéressant de ce siècle.
Traduit par: Pablo
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