Kippenberger a vu Picasso au musée de Picasso
Avec un titre provocateur comme l’œuvre de l’artiste allemand Martin Kippenberger, dont le travail plastique et pittoresque a été reconnu par la critique mondiale comme l’un des plus prodigieux exposants de l’art des décennies 80 90, le musée Picasso inaugure l’exposition « Kippenberger a vu Picasso », le 21 février et sera tout ouverte aux 29 mai.
Martin Kippenberger est né à Dormunt, Allemagne, en 1953. Il fait parti de la génération d’enfants d’après-guerre et l’Allemagne étaie à l’épicentre de la guerre froide. Au symbole de l’holocauste de la division du monde reflété dans la construction du mur de Berlin, s’ajoutent les troupes américaines et l’implantation de sa culture qui réorganise l’imaginaire social allemand et ses symboles. De là, est née une génération contestataire connue comme les enfants terribles allemands, à laquelle appartenait Kippenberger et son œuvre.
Il fit ses débuts comme artiste dans les années 70 et pris part au mouvement artistique Neue Wilde, pour se transformer en une légende de l’avant-garde des années 80. Sa perception de la fin de la peinture comme expression d’art contemporain la menace expérimentait avec des idées polémiques, en n’ajoutant à ses heures la culture populaire, l’architecture et le design, la musique et la politique. Un usage provocateur et défiant de l’humour comme critique de la société produit un cumul d’œuvres qu’elle gratifie, comme “Zuerst morir Fe ou la grenouille crucifiée », qui éleva les protestations des catholiques pour avoir été exposé au musée de Bolzano, en Italie, étant considéré comme une provocation pour les catholiques.
Après sa mort, son œuvre fut à la biennale de Venise de 1988 et à la Documenta de Kassel en 1997, où elle avait été refusée antérieurement.
Kippenberger ailiers émotionnellement et artistiquement à l’Espagne depuis la fin de mes 80, lorsqu’il vécut à Carmona, Séville, en développant M. et pittoresque « Sans titre ». Plus tard, il s’intéressa à quelques photos que David Douglas Duncan fit à Picasso et à son épouse Jacqueline Arese 70 et qui lui inspirèrent la production d’une série de peintures à lui de « Jacqueline : des tableaux que Pablo n’a pas pu peindre ».
Cette exposition rétrospective en charge par Eva Meyer-Hermann, propose une réflexion sur les thèmes communs qui ont dominé le monde de Picasso et de Kippenberger, au travers d’une sélection qui traite le portrait comme expression et représentation tragique de leurs existences. Parmi les 50 aux œuvres de Kippenberger, il y a des tableaux de grands formats, des sculptures et dessins. Aussi, seront exposés des livres, des catalogues et plus de 36 cartes dessinées par l’artiste.
David Douglas Duncan connu Picasso en 1956 et à photographier sa vie, son travail et son intimité jusqu’à sa mort, en 1973. L’exposition réunissant photographie prise par Duncan de Picasso entre 1956 et 1961, accompagné des œuvres de Picasso qui apparaissent sur les photos.
Nancy Guzman
Connaître Kippenberger est un bon défi si vous êtes à Malaga. Au travers de son œuvre vous découvrirez le personnage dont l’humour a déclenché des polémiques et le refus. Reposez-vous ensuite dans les appartements à Malaga et profiter de cette expérience de cet artiste culte, dont les œuvres sont exposées dans les musées les plus importants du monde.
Traduit par: osito
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