Porno et féminisme. Partie 1
La consommation de pornographie – comme la consommation de m’importe quel autre produit audiovisuel contemporain – a le pouvoir de nous conditionner et de nous influencer dans la manière de vivre et de percevoir la sexualité. Et pour cela, selon le point de vue féministe, elle peut influencer notre habileté à nous connecter aux autres sexuellement. La question n’est pas de critiquer le porno, qui en principe, apparemment, et aussi un symbole et un fruit de la libération sexuelle. Si non, en prenant conscience que s’est industrialisé l’imaginaire sexuel et corrompu cette authentique curiosité pour le plaisir et les préférences érotiques de l’autre.
Les féministes radicaux ont peur que la pornographie inculque aux jeunes hommes une vision de la femme comme star de porno : soumise et toujours prête à satisfaire les désirs sexuels de l’homme. Les féministes de la nouvelle école, néanmoins, nuance que devant un tellement parfait service libidineux l’homme peut perdre l’intérêt de sentir le corps réel de la femme et de, comment on le disait, connecter avec lui de manière spontanée et naturelle. Et c’est qu’Internet a mis de corps de la femme à complète disposition ; Nous le trouvons dans toutes les positions imaginables et sous tous les angles ; Il sera toujours là, espérant que quelqu’un vienne s’en « servir ». Pour cela, il n’est pas surprenant que le missionnaire et un peu de préliminaires ne soient plus à la hauteur de la culture sexuelle tellement diversifiée et du porno.
Et aujourd’hui cette culture est à la portée de tous ; le plaisir rapide est juste à un téléchargement de toi. La grande et diversifiée offre qui existe sur Internet confectionne un service du plaisir sur mesures et immédiat. Et le risque est que le sexe réel ne puisse plus rivaliser avec un coït tant sur mesure. Ce qui nous conduit à l’hypothèse suivante : au lieu de nous libérer, le porno n’a-t-il pas réussi à nous opprimer et contrôler notre sexualité ? Dans la seconde partie sur la pornographie et le féminisme, nous parlerons de cela et de la deuxième révolution sexuelle, celle du celluloïd – vu du point de vue féministe.
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