Raphael revient en concert à Séville
Oh Raphael, deux fois oh. A toi aussi comme à tous les autres, ta mère t’a cassé les oreilles avec les disques de Raphael quand tu avais entre six et huit ans. C’est que Raphael est si propre de la culture espagnole et latine qu’il ne peut plus s’effacer. Des chansons comme “Maravilloso Corazón”, “Yo soy aquel”, “Como yo te amo” et “Mi gran noche” font parties de l’inconscient collectif hispanique depuis déjà des décennies. Le succès de ce divo qui maintenant nous parait un peu Kitch, ne réside pas exactement dans ses affections ou ses irrévérences, mais bien sur aussi a sa grande voix et à un charisme singulier qui ont su le maintenir présent, malgré les modes et tous les styles, dans le cœur de beaucoup.
Surf un moment sur YouTube pendant que tu lis cette article et cherche les actuations de Raphael dans les années 60. Et bon d’avoir la saveur amère que cette star est sortie des habitations de la dictature franquiste : bien qu’il n’ait jamais eut aucune relation politique d’aucun type, son style est mit dans la Nouvelle Vague de l’époque, très à l’espagnole évidement. La voix de chanteur, les vêtements complètement noir, un des ses signes et une petite gueule de rêve presque à la Beatles. Pop à l’espagnol sans causer de troubles, affirmant la romance et touchant les adolescentes amoureuses. Ensuite viendrait la longue chevelure, les sauts de haut en bas sur la scène, la théâtralité, presque jusqu’à se rouler par terre. Ce fut peut-être sa meilleur époque : non seulement beau mais en plus showman de grand qualibre, trop grand. Dans certain clips il réalise des mouvements tels que par moment c’est un danseur de pure souche fusionné avec une version de Jim Morrison avec des vêtements moins moulants. Oh Bunbury, combien tu dois à Raphael et à Morrison. Mais Bunbury n’arrive pas à la cheville de ces deux géants, ça c’est plus qu’évident.
Et bon, comme tous les musiciens maintenant pour manger il faut faire des tournées. C’est clair, l’industrie musicale est partie à la benne avec le mp3, mais de ça on en a déjà parlé avant, et les musiciens et chanteurs bien qu’oxydés doivent retourner sur scène pour toucher quelques euros. Heureusement Raphael conserve la forme et sa voix se maintient.
Comme tu sais, le dernier disque du divo est sortie en octobre 2010, un triple album (au meilleur style rock progressif italien, ha !) appelé “Te llevo en el Corazón”, où Raphael interprète des classique du tango, du boléro et de la ranchera, son hommage à ces traditionnels genres latino-américains. Donc le plus divo de Linares cherche à se maintenir à jours à ses 68 ans et ne cesse de générer de l’enthousiasme. C’est bien connu qu’en Amérique-Latine Raphael à un grand nombre de fans qui jusqu’à aujourd’hui n’ont jamais cessés de le suivre. 50 ans de carrière après, 40 chansons après. Pour plus d’info sur la tournée et le reste, visite le site de ce géant : https://www.raphaelnet.com/
SISTER RAY
Mais rien n’est mieux que de voir le diable face à face, donc loues un des appartements à Seville pour le 19 juin, et profite des meilleurs chansons de cet Ange Noir de la romance d’autrefois, tu recommenceras peut-être à croire en ton cœur.
Traduit par: Pablo
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