Pour son intéressant programme d’été, la Casa Encendida de Madrid présente, jusqu’au 4 septembre, le projet Carte de Couleur de l’artiste Paloma Gamez. Avec l’intervention artistique du deuxième étage de la Casa Encendida, elle cherche à ce que le spectateur repense le concept de peinture lorsque celui-ci sort de son support traditionnel.

Carte de Couleur est une intéressante proposition de Gámez, dans laquelle elle dialogue avec les spectateurs sur les effets de la couleur et les symbolismes que contient le fait pittoresque. Le nom de cette intervention artistique est en référence avec les outils classiques utilisés par la peinture industrielle, artistique, la photographie et la vidéo. Cet outil permet le contrôle précis des couleurs et les plus précises sont celles construites sur un carton avec des patchs de couleur.

Le projet est né d’une investigation qu’a réalisé Gámez en amont, en élaborant une carte de couleur. Cette carte devait être utilisée dans l’intervention d’une partie de la Casa Encendida. La carte de couleur qu’elle dessine est totalement subjective, de la même façon qu’elle organise et exécute son travail sans ménager le jeu du doute.

Son travail est enregistré en vidéo pour être projeté durant l’intervention comme complément du travail esthétique. Il documente une partie du processus de création de la carte de couleur, ayant pour but de donner une certaine visibilité au design et aux mode de production du travail créatif.

La transformation du lieu grâce à la peinture génère une nouvelle signification de la perception de l’espace architectural par les spectateurs, questionnant les formes apparemment connues.

Paloma Gámez a étudié à l’école des beaux-arts de Grenade et cette intervention intéressante fait partie d’une série de travaux qu’elle a présentés dans différents lieux publics. À l’instar de sa série Rouges, une œuvre qui développe une maille similaire à une carte de couleur d’une série de carrés aux tons rouges. L’œuvre fut spécialement réalisée pour trois salles du centre Damián Bayón. L’œuvre est inquiétante parce qu’il envahit l’habitation avec la couleur rouge, bien que les carrés soient sur le sol et les murs restent d’un blanc immaculé.

Gámez propose chaque travail artistique comme une expérience conceptuelle, dans laquelle elle implique une série de questions qui en déterminent le résultat final. C’est une manière inquiétante de s’approcher de la couleur, chose qui nous paraît aussi naturelle mais qui, dans l’œuvre d’art, fait partie de l’artificielle et de l’irréel.

Pour plus d’informations https://www.lacasaencendida.es/LCE/lceCruce/0,0,73537_0_73523_21464%24P1%3D16,00.html

Nancy Guzman

Si vous n’avez jamais visité une intervention artistique, c’est une bonne opportunité de le faire, et de connaître comment se développe une œuvre d’art faite sur place, transformant un espace normal en une œuvre d’art. Alors, si vous passez quelques bons moments dans des appartements à Madrid rapprochez-vous de la Casa Encendida.

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Traduit par: osito
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Le 25 aout le Bode Museum de Berlin inaugurera l’exposition Visages de la Renaissance, exhibition de la plus grande présentation d’art de la renaissance du Métropolitan Museum de New York. L’exposition compte avec la collaboration du Ministère Fédéral de Relations Extérieures et sera ouverte jusqu’au 20 novembre.

L’exposition est organisée autour de 150 œuvres sur des visages peints par les artistes de la Renaissance Fillippo Lippi, Sandro Botticelli et Giovanni Bellini. Le portrait italien s’initie marqué par le réalisme des grands peintres hollandais et reflétant par l’expression du visage la position sociale, l’état civil, les relations sociales et aristocratiques.

Le développement du portrait pendant la Renaissance a signifié le développement de la demande dans divers secteurs sociaux qui ont vu en lui, la possibilité d’éterniser différentes iconographies qui reflétaient des aspects fondamentaux comme la dévotion religieuse, l’expression de l’amour dans ses multiples facettes ou les images représentatives du pouvoir politique et religieux dominant à l’époque.

Le portrait a été aussi un champ d’expérimentation pour les artistes, à travers de l’autoportrait ou les portraits anonymes ou illusoires se sont développées différentes techniques en suivant les maîtres de l’époque.

Fray Fillippo Lippi (1406-1469), connu comme Lippo Lippi, est entré au couvent après la mort de ses parents. C’est seulement à l’âge de 15 ans qu’il a commencé à exprimer ses capacités artistiques dans la peinture en réalisant un travail de décoration pour la chapelle Brancacci avec Masolino et Massaccio. Protégé par Cosme de Médicis, il a réalisé des œuvres notables, entre elles La vierge et l’Enfant, qui se conserve dans la Galerie des Offices à Florence. Il a été le notable maître de grands artistes, comme Sandro Botticelli.

Giovanni Bellini (1429-1516), surnommé le Giambellino, pour la délicatesse et la sensibilité avec laquelle il travaillait ses œuvres, a fait partie de l’école de la Renaissance de Venise avec son frère Gentile. Cette école était célèbre pour rénover la spiritualité dans les œuvres, compensant la mode du paganisme qui avait pris le pouvoir pendant la renaissance, c’est pour cela que sa peinture était basée sur la thématique religieuse et non pas sur la mythologie classique.

Il a profité de la technique des huiles, la linéarité de racine flamande face au colorisme vénitien, de nouvelles représentations picturales qui ont rénové son répertoire. Il a eu une influence qui est allée au-delà de ses disciples, à toute une génération de peintres de Venise, influence que Duero même a reconnue.

Alessandro di Mariano Filipepi (1444-1510), plus connu par son surnom Sandro Botticelli, a été peintre, graveur et dessinateur, disciple de Fillippo Lippi et d’Antonio Pollaiuola. Ses tableaux ont un style sensuel, libres, avec des thèmes plus profanes que la majorité des peintres de la renaissance, où la Vierge se transforme en Vénus. Cela fait de Botticelli un des peintres les plus attractifs et intrigants de son époque. Son œuvre la plus connue et appréciée par l’équilibre entre les figures et les objets de la composition est La Naissance de Vénus.

Pour plus d¡information: https://www.smb.museum/smb/kalender/details.php?objID=17220

Nancy Guzman

Ces grands peintres de la renaissance qui ont fait des portraits des œuvres d’arts impérissables, c’est quelque chose qui peut seulement se voir dans des occasions spéciales, fais donc de ces vacances quelque chose de spécial en venant passer quelques jours agréables dans un des appartements à Berlin et en profitant de cette exposition.

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Traduit par: françoise
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Jusqu’au 11 septembre, le Centre Andalous d’Art Contemporain de Séville présente l’œuvre de l’artiste Annika Ström, Song by. L’exposition de déroule dans le sein de “La Canción como Fuerza Social Transformadora ” (La Chanson comme Force Sociale Transformatrice) que réalise le CCAC.

Pendant le 20^ème siècle, la musique populaire a accompagné tous les mouvements révolutionnaires comme un moteur de mobilisation et catalyseur des rêves transformateurs, Ainsi la musique et la culture se sont transformées en d’importants champs de bataille idéologique et beaucoup d’artistes ont succombé en adhérant ou pas à des positions politiques ou à créer des œuvres musicales déterminées qui demandaient un compromis.

Pendant la Guerre Civile Espagnole, la musique a fait partie des tranchées, a accompagné le procédé politique qui a culminé avec la déroute de la République et a été un stimulus émotionnel et politique pour la résistance et l’exile de la dictature franquiste. De la même manière, elle a inspiré des révolutions lointaines dans les années 60 et s’est transformée en moteur de nouveaux créateurs de musique révolutionnaire, comme Violeta Parra et Victor Jara en Amérique Latine.

Ce rôle occupé par la musique, c’est ce que cette exposition cherche à analyser, à travers d’artistes qui travaillent avec la musique comme véhicule explorateur de concepts dans une société post moderne.

Dans ce sens, le Musée a centré son exposition sur deux artistes conceptuels dont le travail est centré sur la musique comme exploratrice d’émotions et de comportements : Anita Ström et Ruth Ewan.

Anita Ström est née à Helsingborg, suède, en 1964. Elle travaille avec des critères esthétiques proches du conceptuel où les émotions, spécialement les propres, sont explorées à travers de la musique qu’elle compose spécialement pour les œuvres.

Sa musique proche de la pop, par sa composition et tonalité qui invite le spectateur à se centrer sur le contenu de l’œuvre, reflète un moment, une temporalité qui est d’aujourd’hui, où la révolution ou les changements passent par les individus sans médiation du social.

Dans Song by Annika Ström explore la sincérité à travers de vidéos, de musique et de textes qui interpellent l’exploration intime du spectateur avec les autres, qui peut être la société ou un autre métaphysique.

La musique interprétée par Ström, accompagnée par les sons métalliques d’un clavier électronique préprogrammé par elle, donne a son œuvre une richesse esthétique qui attire, incite à l’évocation, même si ce ne sont pas des sons raffinés ou parfaits, ils donnent plutôt une impression d’automatisme, de même que certaines tonalités de la pop électronique.

La partie textuelle de l’œuvre Song By est une extension de la musique, où ses “moi” et les “toi” situent l’espace qu’occupe chaque personne dans son œuvre. Ainsi ses textes minimalistes, comme sa musique, contiennent seulement quelques mots. Dans ses phrases il n’y a pas de signes de ponctuation, elles sont plates et monocordes comme le son du clavier ou la voix qui l’accompagne.

La musique qui accompagne l’œuvre intimiste de Ström tient peu de ces tonalités qui accompagnent le 20^ème siècle, qui sont le reflet d’une société plus préoccupée par l’individu et ses abstractions métaphysiques.

Pour plus d’information: https://www.juntadeandalucia.es/cultura/caac/programa/ex_act.htm

Nancy Guzman

Si vous avez décidé de passer quelques jours ou semaines dans un des appartements à Seville cette exposition dans le Centre Andalous d’Art Contemporain est un bon plan pour profiter du temps de loisir et comprendre le monde dans lequel nous vivons.

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Traduit par: françoise
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Le musée d’art contemporain de Barcelone (MACBA) réédite l’œuvre d’Àngels Ribé En el Laberinto (dans le labyrinthe) pour faire ressortir l’œuvre la moins connue l’artiste conceptuelle catalane. L’exposition, organisée par Teresa Grandas, sera ouverte jusqu’au 23 octobre.

Àngels Ribé est une artiste connue de la constellation espagnole. Elle fit parti du groupe d’artistes catalans qui a révolutionné l’esthétique des années 70 avec ses propositions conceptuelles. Ribé avait déjà déménagé à Paris, dans ces années-là, et avait commencé à faire migrer les concepts de forme et de volume qui allait être fondamentaux dans son œuvre à venir. C’était aussi les années durant lesquelles l’espace public commençait à être utilisé comme lieu de contestation contre l’immobilisme et le conservatisme des musées, de la part des artistes. Ribé a pris l’espace public pour situer ses sculptures dans un parc où elle a invité les enfants à prendre possession de l’oeuvre En el Laberinto (dans le labyrinthe).

Cette œuvre a marqué un chemin, à l’instar du labyrinthe, pour continuer de réaliser des actions et occuper les espaces publics, en les remplissant de matérialité, en utilisant y compris le corps comme objet. Sa permanente recherche de matériaux venus de la nature, comme l’eau, la lumière, la résine de polyester et d’autre matérialité pour représenter ses œuvres, la situe dans le Land Art européen.

Le Land Art est un mouvement artistique contemporain qui utilise la nature ou une partie de celle-ci comme cadre et matériaux de l’oeuvre. Cela se réfère aussi aux artistes qui utilisent la nature pour y intervenir de façon esthétique. Les premières œuvres de Land Art ont été réalisées dans le désert des États-Unis, dans les années 70. Ce qui caractérise ce courant artistique, c’est la modélisation spatiale et l’usage de matériaux naturels qui donnent l’aspect de sculptures aux œuvres, sans l’être, car il n’y a pas d’intervention matérielle sur les objets ; une situation qui a provoqué une controverse parmi les critiques et historiens d’art pour le cataloguer.

Dans les années 70, l’art conceptuel a utilisé le corps comme support artistique et l’espace public ou la nature comme cadre référentiel de l’œuvre et de son contenu. Beaucoup de ces caractéristiques furent transportées au land Art et l’on mentionne aujourd’hui le body nature work comme une intervention performative réalisée en espaces naturels.

L’œuvre En El Laberinto (Dans le labyrinthe), comme son nom l’indique, est un labyrinthe de 10 m de long réalisé avec des pièces de plastique jaunes semi transparentes, qui permette de deviner légerement le paysage extérieur. Au travers de ce labyrinthe, les participants à l’exposition peuvent transiter pour voir l’œuvre d’Àngels Ribé. Un jeu conceptuel intéressant du musée pour nous transporter au travers d’une œuvre moins connue en Espagne de Ribé, jusqu’à l’actualité. Le croisement et la surprise sont, dans ce cas, les propositions que nous font le MACBA et l’artiste pour nous rappeler que l’art est toujours un défi à la créativité humaine.

Pour plus d’informations : https://www.macba.cat/controller.php?p_action=show_page&pagina_id=34&inst_id=29708&lang=ESP&PHPSESSID=nigkglmm9lrdjdoj5gd7gnv8g3

Nancy Guzman

Rien de mieux qu’un jour de plage et une après-midi au musée, alors si tu passes tes vacances dans des appartements à Barcelone tu peux faire un tour par le MACBA et vivre une expérience intéressante avec l’œuvre d’Àngels Ribé.

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Traduit par: osito
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En août, les Barcelonais et des touristes qui se trouvent dans la ville devront aiguiser chacun de leur sens pour profiter des mercredis, entre 22:30 et 23:00, pour lors des spectacle d’images, de lumières et de couleurs que la CaixaForum présentera : il s’agit de Video Mapping. L’activité sera prise en charge par Telenoika, un collectif d’artistes Barcelonais qui produit avec succès ce nouveau format artistique et qui s’est converti en un référent national de cette discipline.

Le video mapping est une technique qui consiste à projeter des images, généralement non animées, sur des surfaces réelles. Ce qui est intéressant, c’est l’illusion optique de causer avec l’effet du mouvement en 3D qui peut mettre en mouvement permanent un édifice statique. C’est un spectacle idéal pour les foules. Dans ce cas, on a l’habitude de projeter des images sur des édifices, accompagné d’effets sonores qui augmentent l’effet spectaculaire et offre un plus grand réalisme.

Pour cette occasion, Telenoika nous invite pour une rencontre pleine de surprises, de visions, de sensations, d’atmosphères et de petites histoires qui seront en 2 ou 3D. Cela sera accompagné de ce que sait faire ce collectif, sonorisation musicale de sons électroniques accompagnés d’effets sonores.

La transformation d’un espace réel en un espace imaginaire surprend avec le video mapping. Certains n’ont défini comme l’architecture en mouvement, vu que sur la surface d’un édifice, apparaissent et des apparaissent, dans un fondu parfait, d’autres édifications ou paysages qui transforment complètement l’espace visuel. Parfois, une construction peut s’écrouler sous nos propres yeux ou des images fantasmagoriques peuvent sortir de ses fenêtres.

La fusion entre la vie et les nouvelles technologies s’est converti en un pari sur pour les spectacles en espace public. Mais il existe aussi d’autres variétés qui sont utilisées par le marketing et pour placer des produits. Cette technologie est donc utilisée par des chaînes de magasins, les entreprises et même en politique, elle est considérée comme un bon outil pour attirer les masses. Certains le comparent au miroir magique de la publicité et de la commercialisation.

Comme dans tout nouveaux courants artistiques, il y a un groupe qui défend le video mapping comme un outil qui permet d’occuper l’espace public et d’atteindre les foules avec des propositions esthétiques qui offrent une possibilité nouvelles aux pratiques nécessaires pour jouer avec les formes et l’espace. Certains mettent en question son côté spectaculaire, argumentant que l’art a toujours été une rencontre intime, individuelle entre le spectateur et le créateur, et que cette proposition visuelle n’appartiendrait pas à la catégorie « art ».

L’artiste suédois Sebastián Neitsch est l’un des grands défenseurs du video mapping. Il dit ne pas chercher l’aspect spectaculaire dans son travail, mais que son art est liée au courant minimaliste des années 70 et que depuis ce point de départ, il cherche à communiquer des concepts qui, à son entendement, seront le futur.

Pour plus d’informations : https://obrasocial.lacaixa.es/apl/actividades/activitats.actividad_es.html?idCiclo=1970&idActividad=44397&stateName=vCiclo&idCentro=918213&JSESSIONID=0001mCV9UWEnDqFiRK7zHyrjlVl:138i3http

Nancy Guzman

Pour qui aiment ces expériences multidisciplinaires et qui jouent l’effet, ces rencontres proposent un bon panorama pour les chaudes nuits d’août, ainsi, si vous vous trouvez ou que vous avez l’intention de passer quelques jours dans des appartements à Barcelone cet un rendez-vous parfait avant une bonne table ou d’aller danser.

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Traduit par: osito
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Arts Santa Mónica de Barcelone expose les archives photographiques qui ont donné vie à l’œuvre de l’artiste catalan Josep María Sert. L’exposition El Archivo Fotográfico del Modelo, ouverte jusqu’au 11 septembre , est organisée autour des photos que l’artiste a utilisé comme base pour ses œuvres, propriété de Leonard Manzini.

Manzini a été l’assistant du laboratoire photographique de Josep Maria Sert, charpentier particulier de son atelier, son préparateur de peintures et son modèle. À travers des photos de Manzini, on peut percevoir le travail raffiné de Josep Maria Sert,son architecture mentale et esthétique qui font de lui un moderniste de la photographie. Ces photographies sont le matériel de Studio de Sert, qu’il a utilisées pour réaliser ses peintures murales.

Josep Maria Sert est né à Barcelone en 1875, au sein d’une famille de riches industriels textiles. Il a étudié à l’école des Arts et Offices de Barcelone et dans diverses écoles privées d’art. Malgré ses études en peinture et l’importante empreinte qu’a laissé sa virtuosité picturale, il s’inscrit dans le courant des préraphaélites et symbolistes qui refusait l’académisme dans l’art, pour considérer le maniérisme la dominant conduisant seulement à un art vide, faux et dénué de sens.

Il a développé une grande partie de sa vie artistique à Paris où il a participé au Groupe Nabi, avec qui il est en relation et étend ses liens avec le monde de l’art parisien. En 1999, on l’appelle pour décorer le Pavillon de l’Art Nouveau dans l’Exposition Universelle de Paris en 1900. Cette même année il est sollicité pour décorer la Cathédrale de San Pedro de Vic à Barcelone.

Sert, malgré avoir adhéré aux préraphaélites et avoir une formation en maniérisme, a développé un style personnel en peinture. Il hérite de Goya son gout pour les thèmes de mœurs, de tradition populaire et avec un regard idéal sur le folklore et les coutumes espagnoles. Dans sa longue trajectoire il acquerra un gout spécial pour l’esthétique orientale et le naturisme. Dans les années 20, il se est relation avec l’art-déco et pendant les années 30 il se lance dans le néo-baroque avec réminiscence méditerranéenne.

Bien qu’à la fin de son travail artistique, il se voue complètement à la forme humaine, il avait toujours aimé ce genre, peignant des silhouettes de stéréotypes populaires en tailles gigantesques, qui montraient la musculature propre de l’homme travailleur. Pour cela, il emploie la technique connue comme grisaille, qui produit la sensation d’être un relief sculpté. Son gout particulier pour les couleurs de brillance métallique, qui ressemblent à ceux des daguerréotypes, a marqué son œuvre.

Sert a laissé beaucoup d’œuvres dans des bâtiments publics, comme la décoration du Salón de Pasos Perdidos du Palais de Justice de Barcelone ou la salle de danse de la résidence du marquis de Alella sur La Rambla, entre beaucoup de résidences ou d’églises en Europe ou aux États Unis.

Pour plus d’information: https://www.artssantamonica.cat/EXP/EXPOSICIONS/tabid/128/language/es-ES/Default.aspx#exposicio45

Nancy Guzman

Josep Maria Sert était un homme profondément conservateur et catholique, réservé dans sa vie personnelle, mais d’une énorme modernité dans la photographie. Les nus masculins sont toute une tentation pour le côté lascif que nous, les humains, avons tous à l’intérieur. C’est pour cela que tu ne peux pas rater cette exposition si tu te trouves dans un des appartements à Barcelone

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Traduit par: françoise
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Jusqu’au 24 novembre le Palazzo Fortuny présente l’exposition Tra- Edge of Becoming, organisée par la Fondation Museo Civico de Venecia et la fondation Axel Vervoordt, sur l’héritage de Mario Fortuny qui sera représenté par le travail de 13 artistes et plus de 300 œuvres appartenant au musée.

Tout comme les trois expositions antérieures, l’exposition prend l’héritage du designer, inventeur et photographe espagnol Mario Fortuny, les expérience d’inspiration wabi du collectionneur d’art Axel Vervoordt, y ajoute les réflexions de l’économiste auteur du livre Le Futur de l’argent, Bernard Lietaer et celles du scientifique Eddie Wolf, pour créer une expérience totalisatrice qui joint l’esthétique, la science et la pensé, dans le but que le spectateur puisse voir le monde à travers su plaisir que procure l’art et la connaissance qu’apporte la science.

Les organisateurs de l’exposition, Rose Martinez, Daniela Ferretti, Axel Vervoordt et Francisco Poli ont tous construit une architecture conceptuelle pour donner le nom à l’exposition, en jouant avec la lecture à l’envers de ART : TRA, qui correspond au concept du design de l’exposition. Tra- Edge of Becoming explore les relations existantes entre le lieu et l’histoire et comment ils affectent le patrimoine créatif du savoir universel.

Entre les exposants de cette exposition il y a l’artiste serbe Marina Abramovic, l’artiste conceptuel japonais Kazuo Shiraga, Eduardo Chillida et Fernand Léger. Entre les artistes qui préparèrent des œuvres spécialement pour cette exposition, il y a : Massimo Bartolini, Jannis Kounellis, Maurizio Donzelli, Guilio Paolini, Kim Soo-Ja, Carl Michael von Hausswolf, Hiroshi Sugimoto et Günther Uecker.

L’artiste conceptuelle serbe Marina Abramovic, qui développe des performances depuis 1970 et est considéré comme la “mère de la performance”. Sont œuvre la plus connue fut réalisée avec l’artiste conceptuel allemand Uwe Laysiepen, plus connu sous le nom de Ulay, qu’elle rencontra en 1975 et avec qui elle eut une féconde relation de travail et sentimentale jusqu’en 1988. L’œuvre fut marquée par leur relation affective, donc Relation Work (1976) et Interrupción in Space (1977) marquèrent une époque de digression sur le couple, la solitude et les relations.

Un autre artiste remarquable de cette exposition est le japonais Kazuo Shiraga, qui étudia la peinture classique japonaise, mais en 1955 il se joint au groupe d’avant-garde Gutai et commence à peindre avec les mains et les pieds en utilisant la peinture à l’huile sur toile.

La véritable révélation de cette exposition c’est le travail de vidéo-installation de l’artiste coréenne résident aux États-Unis, Kim Soo-Ja, qui travail avec un concept métaphysique la relation entre le sujet, le temps et la société. La vision complexe de Soo-Ja sur le rôle de l’artiste dans la société et sa situation temporel dans l’histoire, fait de son travail une pièce fondamentale de l’exposition.

Peu d’expositions sont organisées sur des concepts aussi intéressants que celui de Tra- Edge of Becoming qui fait appel au rôle de l’artiste, son temps et l’œuvre, des aspects qui forment un tout lorsqu’on observe ces œuvres d’art.

Pour plus d’information https://www.museiciviciveneziani.it/frame.asp?pid=2053&musid=244&sezione=mostre

Nancy Guzman

Cette exposition est faite pour réfléchir, donc si tu aime le loisir réfléchi va au Palazo Fortuny si tu es en vacances dans un des appartements à Venise

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Traduit par: Pablo
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La Galerie Nationale du Jeu de Paume expose Rétrospective de Claude Cahun jusqu’au 25 septembre de cette année. L’exposition, dont les commissaires sont Juan Vicente Aliaga et Francisco Leperlier, est organisée par le Jeu de Paume et co-produite par l’institut d’Art de Chicago et la Virreina Centre Imatge de Barcelone.

La rétrospective dédiée à l’écrivaine, actrice et photographe surréaliste cherche à sauver le caractère de son œuvre iconoclaste et presque inconnue, qui en 16 ans d’absence dans les salles d’exposition de France, revient au musée d’art contemporain Galerie Nationale du Jeu de Paume, afin que les nouvelles générations «connaissent son œuvre et les défis auxquels cette femme du se confronter avec la société de son époque» expliqua Juan Vicente Aliaga.

L’exposition présente 140 travaux et documents qui ont été prêtés par le Centre Pompidou de Paris, l’Institut Valeriano d’Art Moderne et la National Gallery d’Australie de Canberra, plus quelques collections privées qui n’ont jamais été exposées.

Lucy Renée Mathilde Schwob, vrai nom de Claude Cahun, naquît à Nantes, en France, en 1894. N’ayant pas peur des challenges, anarchiste et révolutionnaire depuis jeune, elle adopta le nom du frère de son grand-père León Cahun et rompit avec tous les schémas de l’époque en reconnaissant son homosexualité dans une France conservatrice. En 1920 elle partit vivre à Paris avec sa compagne Suzane Malherbe (connue sous le pseudonyme de Marcel Moore), avec qui elle partage les mêmes inquiétudes intellectuelles et avec qui elle commence à écrire pour le Mercure de France.

La littérature, le théâtre et la photographie parcourent ses veines, autant que les idées de transformer la société depuis ses racines. En 1929 on publie sa première photographie dans la revue Bifur, année au cours de laquelle elle s’inscrit au théâtre Le Plateau.Une année plus tard elle publie son premier livre d’essais autobiographiques Aveux non avenus, dans lesquels elle inclue des travaux photographiques qui jouent avec l’androgynie et la sexualité sans stéréotypes.

Sa participation à l’Association des Ecrivains Révolutionnaires la joint à André Bretón et Georges Bataille, avec lesquels elle fonde la revue Contre Attaque, dans laquelle ils écrivent d’ardentes attaques contre le nazisme et le fascisme qui s’emparera de toute l’Europe. Son inébranlable lutte pour la liberté l’amène à s’unir à la Résistance et participer à des actions de sabotage, pour lesquelles elle est détenue, arrivant à échapper à l’exécution.

Malgré son activisme, son œuvre est profondément intimiste et d’une dimension érotique qui révèle la passion qui mut toute sa vie. Sans aucun doute et tel que l’exposent les organisateurs, Cahun alla bien plus loin que Duchamp dans son travail esthétique. Elle innova au sujet du regard esthétique sur le féminin et rompit les barrières de la relation entre l’art et la politique avec la vie, en donnant à l’érotisme et à la sexualité un rôle fondamental dans son œuvre.

Bien qu’elle fut une artiste connue en son temps, son option sexuelle lui valu de rester dans l’anonymat pendant des années. C’est seulement en 1992, à presque 40 de sa mort, que son œuvre commença à être récupérée et étudiée, bien que sans être beaucoup diffusée. Il s’agit de la raison qui pousse la Galerie Nationale du Jeu de Paume à rassembler son œuvre disperse et la présenter lors de cette grande exposition.

Pour plus d’informations https://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&idArt=1397&lieu=1

Nancy Guzman

Sans aucun doute Claude Cahun fut une rêveuse et merveilleuse artiste qui fit de sa vie une œuvre d’art, c’est pour cette raison que cela vaut le détour de la connaître dans toute son ampleur si tu te trouves dans des appartements à Paris Je t’assure que tu ne le regretteras pas.

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Traduit par: Sollier
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Le Palacio de Cristal del parque del retiro de Madrid présentera l’exposition individuelle de l’artiste conceptuelle bosniaque Maja Bajevic. L’installation intitulée Continuera a été réalisée par l’artiste pour l’exposition qui sera une première pour Maja Bajevic en Espagne.

Dans Continuera, Bajevic construit un échafaudage, un podium solitaire absent de statue. Dans la hauteur de cette structure il y a cinq écrans ou l’on voie en continu une série de vidéos avec l’oeuvre appelée Wende, mot allemand qui signifie rotation et fait référence aux faits qui ont eu lieu lors de la chute du mur de Berlin, avec la tombée conséquente des socialismes réels. Dans la vidéo on voit des gens qui marchent et qui, subitement s’arrêtent et effectuent une rotation. Au même moment des machines qui produisent de la vapeur symbolisent l’époque de la Révolution industrielle. Pendant la nuit les slogans qui se projettent sur la vapeur parcourent un siècle de vie politique et de changements. Des chants de voix en solo réalisées par des chanteurs professionnels et apprentis, s’écoutent depuis l’installation réalisée par l’artiste.

Ce travail fait référence à la mémoire fragmentée d’un siècle convulsif, lors duquel les guerres nationales, les holocaustes et les révolutions transformèrent les frontières internes et externes de l’humanité, générant des rotations dramatiques et tout comme le nom de l’oeuvre le suggère: Continuera.

Parmi ses thèmes récurrents, se trouvent le déplacement et les changements, qui marquent son identité dérivée de l’expérience personnelle dans le conflit politique qui conduit à la guerre et mit fin à l’ex Yougoslavie. Née à Sarajevo, Bosnie, en 1967 elle vit exploser en mille morceaux la stabilité de ce monde, bien que pendant la guerre de Yougoslavie, elle vivait à Paris.

Cette raison amène Bajevic à retranscrire dans son œuvre les angoisses existentielles et politiques dérivées des trêves. Sa vie eut lieu dans un pays qui était supposé avoir surpassé tous les maux de l’humanité: la pauvreté et l’injustice. Cependant, la chute du socialisme brisa du jour au lendemain le paradis détachant les monstres de l’irrationalité et transformant les hommes en génocide.

Ainsi ses œuvres sont chargées d’éléments qui marquent l’éphémère, comme par exemple la vapeur sur laquelle se projettent les slogans ou idées qui marquèrent le vingtième siècle, qui tombèrent laissant juste une marque indélébile ce amena à rêver à des mondes parfaits, représentés par les utopies.

Maja Bajevic, avec son oeuvre Continuera se connecte obligatoirement avec la mémoire du XXème siècle et les avatars du XXIème siècle, dans lequel tout est en mutation, éphémère et transitoire, produit de la globalisation et les permanentes crises économiques qui provoquent des déplacements de populations tout comme du capital. C’est pour cela que son œuvre est si intéressante et actuelle.

Pour plus d’informations https://www.museoreinasofia.es/exposiciones/actuales/bajevic.html

Nancy Guzman

Si l’oeuvre de Maja Bajevic vous intrigue et que vous vous trouvez dans des appartements à Madrid venez au Palacio de Cristal del Parque del Retiro et dédiez une matinée à contempler l’installation Continuera. Je vous assure que vous ne le regretterez pas.

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Traduit par: Sollier
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Jusqu’au 25 septembre sera exhibée à la Galerie Nationale du Jeu de Paume, Chasseur d’hombre, une rétrospective de l’œuvre photographique de Santu Mofokeng. L’exposition du photographe le plus important d’Afrique du Sud, correspond au travail réalisé au terme de l’apartheid à Johannesburg et au début de la transition politique.

La rétrospective est organisée, par Corine Diserens, autour de prêt de 200 photographies et diapositives, en plus il y a des textes et des documents qui font référence à son œuvre et d’autres qui font partis de ses écrits.

Santu Mofokeng est né à Johannesburg, Afrique du Sud, en 1951. Sans formation académique, il s’initia dans l’informalité photographique dans les rues de Soweto, en la convertissant en une profession qui va lui permettre de capter de façon privilégiée le processus politique que vie son pays dans les années 80.

Soweto est situé à 24 kilomètres de Johannesburg et fut construite pour y installer les personnes de race noire qui vivaient dans les zones blanches durant l’apartheid. L’entassement des noirs à Soweto et la répression exercée par l’état contre Soweto furent les ingrédients basiques qui provoquèrent la rébellion de 1976, quand le gouvernement annonça que l’éducation serait en afrikaans et non en anglais, sachant que c’était une langue que la population ne connaissait pas.

La révolte fut provoquée par le ras-le-bol des agressions et de la vie misérable que l’état blanc imposait à la plus part de la race noire. Cet épisode qui provoqua 575 morts, des centaines de détenus qui furent torturés et un nombre indéterminable de blessés, fut capté par l’objectif de Mofokeng.

Appartenant au collectif de photographes antiracistes Afrapix, dans lequel militèrent d’importants photographes internationaux pour appuyer la lutte pour les droits humains et civils de la race noire en Afrique du sud, il travailla avec ardeur pour la cause raciale. C’est là que se fonde l’axe de son travail : la mémoire.

Chasseur d’hombre est la capture d’images d’une société qui cherche à se trouver avec le futur en transférant la charge du passé, où l’oublie et la mémoire luttent pour ne pas laisser ensevelie tant de douleur. C’est cette douleur que Mofokeng capture comme des hombres. Ce sont les morts, les disparues, ceux qui vécurent les camps de concentrations et les prisons, tous ceux qui ne sont pas dans les nouvelles pages de l’histoire, cette histoire écrite avec la souffrance et de laquelle il ne reste que des hombres.

Son voyage photographique commence dans la maison de son père à Soweto. Ce monde de pauvreté et de marginalité qui marqua la vie et l’œuvre du photographe. Ce qui suit sont les lieux spirituels, les camps de prisonniers, les cimetières et les contradictions des rues de Johannesburg.

La disparition de l’apartheid et l’arrivée d’une société moderne, exposée aux changements produits par la globalisation culturelle et économique, on entrainés des processus politiques et sociaux qui transforment la mémoire, c’est cette mémoire poétique et douloureuse qu’il représente dans son travail sur l’Afrique actuelle.

D’autres œuvres de Mofokeng, traitent la mémoire des camps de concentrations allemand pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Pour plus d’information https://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&sousmenu=10&idArt=1398&lieu=1

Nancy Guzman

Pour découvrir l’œuvre exceptionnelle de ce photographe sud-africain, il te suffit de te rendre au Musée du Jeu de Paume si tu te trouves dans un des appartements à Paris profitant des beautés de cette Ville.

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Traduit par: Pablo
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